Vite, vite ! C'est Noël

Quand vient le mois de décembre, à l'approche de Noël, il y a ceux qui croient et ceux qui courent. Un album pour ceux qui ne croient plus (pas) au Père Noël.
  • ean
    9782912138910
  • genres
    Album
  • publié en
    2011
  • prix
    15 EUR
  • couverture
  • format
  • pages
    [17] p.-[4] p. dépl.
  • langue
    Français
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Présentation par l'éditeur 

Quand vient le mois de décembre, le monde se divise en deux catégories. Il y a d’un côté, ceux qui croient. De l’autre, ceux qui courent. Une histoire de Noël tendre et poétique avec un soupçon d’humour pour les enfants qui ne croient plus au Père Noël et les grands qui aimeraient y croire encore.

Rapport texte/image

Redondance - Collaboration - Disjonction

Avec humour, les images vont parfois au-delà de ce que dit le texte. 

Trame

Pour chaque double page, on suit les préparatifs de "ceux qui croient" au Père Noël et de "ceux qui courent" pour préparer Noël. 

L'album est extrêmement bien construit grâce à une double narration en miroir qui met en opposition le côté des enfants et celui des adultes :

Ceux qui croient… n'en dorment plus. 

Ceux qui courent… tombent de fatigue.

 

Ceux qui croient … en rêvent le jour. 

Ceux qui courent… en font des cauchemars la nuit.

Puis le soir du réveillon les 2 catégories se retrouvent :

 Commence alors, pour Ceux qui croient et Ceux qui courent, la nuit la plus longue de leur existence.

Le façonnage est alors très intéressant : la page de droite se dédouble pour former une triple page.

Le texte dit : “Tellement longue, qu'une seule page ne suffit pas à la décrire…” mais il n'y a pas plus de texte, il aurait tout aussi bien logé sur une page. 

L'illustration ne représente qu'une seule scène et plus on va vers la droite plus les détails diminuent, la 3ème page n'illustre plus que 2 arbres effeuillés sur fond blanc. Donc pas vraiment besoin d'une 3ème page pour avoir plus de place pour dessiner.

Le façonnage avec ce volet n'est donc une nécessité ni pour “loger” du texte ni du dessin ; ouvrir le volet n'est pas non plus nécessaire à la compréhension. Par contre, ne pas l'ouvrir, c'est se priver de la sensation d'une attente interminable ! C'est se priver de réaliser que l'auteur et l'illustrateur communiquent avec le lecteur non seulement avec le texte et l'image mais aussi avec le livre comme objet.

Fin

(…) le miracle s'est à nouveau  produit. Alors…

Ceux qui croient… se mettent à courir !

Et Ceux qui courent…

…se mettent à croire. 

Remplis de joie, les enfants se mettent à courir partout avec leurs jouets. La dernière image montre le haut d'une cheminée avec un reste de repas.

Notre avis

Coup de coeur pour la construction de cet album. 

L'album s'adresse clairement aux enfants qui ne croient plus (pas) au Père Noël puisqu'il met en lumière la charge de travail que représente cette fête pour les parents. 

Pour les familles qui font croire à la légende du Père Noël, l'album peut être proposé à l'enfant qui découvre que le Père Noël n'existe pas. La dernière image, en instillant le doute (avec humour) sur l'existence du Père Noël  peut être une transition en douceur vers la réalité.

Pour celles qui privilégient l'univers réaliste pour les enfants jusqu'à 6 ans (approche Montessori, éducation positive) : le Père Noël n'est jamais cité, il apparaît cependant dans les illustrations de la page “Ceux qui croient” et la dernière image peut laisser à penser que, finalement, le Père Noël existe peut-être. A proposer après 6 ans, quand l'enfant fait la distinction entre le réel et l'imaginaire.

Mes élèves de 6ème ont réalisé que ces temps de fête demandent beaucoup de travail aux parents. 

pages intérieures

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